Electoral Materials: ELECAM Assures Of Readiness On Time

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Changement des statuts à la Société de presse et d’éditions du Cameroun (Sopecam), éditrice du grand quotidien « Cameroon Tribune ». Elle a cessé d’être un Établissement public à caractère industriel et commercial (Epic), pour devenir une Société à capital public, avec un capital social initial de 2,5 milliards de FCfa (2 564 670 000 F.Cfa plus précisément). Telle est la quintessence du décret signé le 28 avril 2016 par le président de la République Paul Biya.

Le principal enseignement de ce texte est la création de nouveaux organes de gestion de la Sopecam, notamment l’assemblée générale et le commissariat aux comptes. L’absence de ces deux instances avait été dénoncée par la Chambre des comptes de la Cour suprême, dans son rapport annuel 2011. En effet, pour une entreprise publique de 2ème catégorie, la Sopecam ne devait plus se contenter d’un Conseil d’administration, d’une direction générale et d’une commission financière en lieu et place d’un commissariat aux comptes. Les anciens statuts de la Sopecam violaient donc la réglementation en la matière, notamment la loi du 22 décembre 1999 portant statut général des établissements publics et des entreprises du secteur public et parapublic au Cameroun, ainsi que l’acte uniforme de l’ Ohada du 17 avril 1997, relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique. Ces 2 textes sont désormais respectés.

Par ailleurs, les nouveaux statuts de la Sopecam lui confèrent une plus large autonomie de gestion vis-à-vis de l’État qui demeure toutefois l’unique actionnaire de l’entreprise. Le décret présidentiel de ce 28 avril dote la Sopecam de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. La société gagne en flexibilité managériale. Elle peut « créer des filiales, succursales, agences, comptoirs et dépôts en relation avec son objet ». La Sopecam a pour vocation « la recherche et la mise à disposition de l’information à l’usage de tous les publics, à l’intérieur comme à l’extérieur du Cameroun ou par tout moyen approprié, en particulier l’édition et l’agence de presse ».

Cependant, la société à capital public demeure sous la tutelle technique du ministère de la Communication et sous la tutelle financière du ministère des Finances.

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